Research Update

Les programmes de découverte intégrée de l’IOC rassemblent plus de 200 chercheurs et cliniciens, 35 institutions, 40 entreprises et 20 groupes de patients de l’Ontario.

Lisez leurs mises à jour et progrès qu’ils nous ont transmis.

CP-NET

Promouvoir l’exercice et l’inclusion

Afin de promouvoir la participation des enfants dans les sports et les activités de loisirs, le Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital a organisé son deuxième camp d’été annuel SPORTFit pour les enfants de 8 à 14 ans atteints de paralysie cérébrale. Le camp proposait des activités de développement de la motricité globale et des exercices cardio-vasculaires, en plus de transmettre des connaissances sur la participation dans les sports communautaires et les loisirs.

Faire de l’exercice n’est pas toujours amusant, et cela est particulièrement vrai pour les enfants atteints de troubles de mobilité. Toutefois, les jeux d’exercice – les jeux vidéo avec activité physique – peuvent aider à surmonter ce défi. Sur un vélo de course stationnaire adapté, le jeu d’exercice Liberi, les participants au camp ont eu du plaisir à se dépenser pendant que les chercheurs recueillaient des données qui les aideront à adapter les jeux d’exercice pour les enfants, peu importe leur capacité, afin de créer une expérience complètement inclusive. Le camp a reçu le soutien de la Fondation Milos Raonic – Raonic a visité le Holland Bloorview et a participé à une compétition de jeux d’exercice avec les participants du camp.

Établir les priorités de recherche

CP-NET a récemment lancé un sondage sur l’établissement des priorités de recherche basé sur une étude australienne précédente. Ce sondage a permis aux personnes atteintes de paralysie cérébrale et à leur famille, ainsi qu’à d’autres parties prenantes, d’établir l’ordre de priorité des questions de recherche sur lesquelles les chercheurs du CP-NET se pencheront lors de la prochaine étape du programme.

Partager la science

En juillet, les chercheurs du CP-NET les Drs Cindi Morshead et Michael Fehlings ont participé à une discussion publique de l’IOC organisée en partenariat avec l’Ontario Institute for Regenerative Medicine. Stem Cells: the Hope and the Hype a présenté un portrait réaliste de l’état actuel de la recherche sur les cellules souches et de ses perspectives d’avenir. La discussion a attiré environ 400 personnes, et beaucoup ont participé à la discussion ouverte modérée par Kate Lunau, rédactrice du site Motherboard de VICE Canada.

En octobre, le CP-NET a organisé sa troisième journée annuelle science et famille dans le cadre de la Journée mondiale de la paralysie cérébrale. Le thème de l’événement portait sur la santé et le bien-être, et le public de 100 personnes était composé de personnes atteintes de paralysie cérébrale accompagnées de leurs familles et leurs médecins. Lucy Lach et Cole Galloway étaient les conférenciers principaux. Lors de cette journée, des organismes communautaires ont ouvert leurs portes afin que les familles puissent discuter, réseauter et en apprendre davantage au sujet des ressources de la communauté. L’équipe du CP-NET a présenté une nouvelle vidéo qui expliquait l’unicité de son programme de recherche.

EpLink

Établir les priorités de recherche

Au printemps dernier, EpLink a publié son sondage sur les priorités de recherche afin de déterminer quel type de recherche a de l’importance pour la communauté de l’épilepsie. Parmi les gens ayant répondu au sondage, on comptait des gens souffrant d’épilepsie, des familles, des fournisseurs de soins de santé et des représentants d’agences communautaires pour l’épilepsie. Le sondage a été créé avec la participation du comité consultatif des organismes sans but lucratif d’EpLink, qui a fait des suggestions sur la présentation, le contenu, les questions et la publication. Ce comité et d’autres agences communautaires pour l’épilepsie de l’Ontario ont également joué un rôle clé pour aider EpLink à partager ce sondage et à demander à leurs clients de le remplir.

Après avoir recueilli environ 150 réponses, EpLink a publié les résultats. Cette initiative est essentielle pour intégrer la communauté dans les prochaines recherches d’EpLink, ce qui permettra finalement aux innovations et aux avancées de recherche réalisées par EpLink d’avoir un impact clinique direct.

Nouvelles recherches en partenariat avec les groupes de défense des patients

Cet automne, Épilepsie Ontario a annoncé qu’elle financera une étude d’EpLink qui se penchera sur les liens entre les traumatismes cérébraux et l’épilepsie, car on sait depuis longtemps que les gens qui ont souffert d’un traumatisme cérébral sont plus susceptibles de souffrir d’épilepsie pendant les années subséquentes. Dr Jorge Burneo, codirecteur d’EpLink, en a étudié les causes possibles. Avec ce financement supplémentaire, Dr Burneo et son équipe se pencheront sur la fréquence à laquelle les blessures cérébrales mènent à l’épilepsie, sur les types de blessures qui sont les plus susceptibles de causer l’épilepsie, et sur la capacité du traitement précoce à prévenir l’apparition des crises après un traumatisme cérébral.

Levée de fonds pour la recherche sur l’épilepsie  

En octobre, EpLink a organisé le premier gala annuel Brain Benefit : Shaken Not Stirred à l’hôtel One King West de Toronto. L’événement ayant pour thème James Bond proposait un cocktail avec martinis, un repas gastronomique à trois services, des défis sur le thème de l’espionnage et un encan silencieux pour contribuer à la recherche et aux services pour les personnes atteintes d’épilepsie.

ONDRI

Découvrir de nouvelles méthodes puissantes de dépistage génétique

Les chercheurs savent qu’une meilleure compréhension des bases moléculaires de la démence peut mener à un diagnostic plus rapide et à une éventuelle mise au point de traitements efficaces. La génétique est un facteur de risque important des troubles neurodégénératifs, car environ 5 à 10 % des cas peuvent être attribués à plusieurs gènes. Toutefois, les chercheurs estiment probable que les cas de troubles neurodégénératifs causés par des facteurs génétiques soient chroniquement sous-estimés. L’une des raisons qui expliquent cette situation, c’est que les examens génétiques ne sont pas universellement recommandés pour diagnostiquer et soigner les personnes atteintes de troubles neurodégénératifs. Les neurologues qui choisissent d’utiliser ces examens peuvent seulement détecter un petit sous-ensemble de gènes, ce qui limite les résultats. De plus, le coût de la procédure demeure très élevé (jusqu’à 38 000 $ par patient). Les chercheurs de l’IOC ont découvert un moyen rapide et moins coûteux de séquencer plusieurs types de gènes pour cinq troubles neurodégénératifs différents. En comparaison de quelques méthodes standards de séquençage génétique, à $340,  la nouvelle technique de l’ONDRI réduit les coûts de 50 à 99 %. Si le dépistage génétique peut véritablement diagnostiquer des troubles tels que la démence à un stade précoce, la nouvelle technique ONDRIseq permettra au système de santé d’avoir les moyens d’effectuer ce dépistage.

Reconnaissance envers les participants  

L’ONDRI a créé sa première infolettre destinée à ses participants et aux fournisseurs de soins de santé. Publiée trimestriellement, elle a pour objectif de partager les nouvelles et les progrès de l’ONDRI, et ainsi témoigner sa reconnaissance envers les participants de l’ONDRI et leurs équipes de soutien. Lisez l’infolettre ici.

Partager la science

L’ONDRI et l’IOC ont organisé une visite dans le cadre de la conférence annuelle de l’Institut d’administration publique du Canada (IAPC) en juin. La visite du site a permis aux délégués de l’IAPC de constater l’excellence du service en matière de soins de santé et de recherche en Ontario, particulièrement au Sunnybrook Health Sciences Centre et à l’IOC.

L’ONDRI et l’IOC étaient présents comme exposants lors de la Conférence internationale de l’Alzheimer Association (AAIC) en juillet. Cet événement a permis à l’ONDRI de parler de sa recherche. La ministre déléguée aux Affaires des personnes âgées a fait une visite spéciale, car elle voulait en apprendre davantage au sujet de la recherche de l’ONDRI sur la démence.

CAN-BIND

Le programme CAN-BIND vise à raccourcir le délai entre le diagnostic d’une dépression et l’obtention du traitement approprié. Il n’existe présentement aucune méthode éprouvée pour traiter la dépression en fonction de la biologie et des expériences de vie uniques de la personne atteinte. D’ici décembre 2016, la première étude de CAN-BIND, CAN-BIND-1, pourra entamer l’analyse des données complètes de 200 participants, notamment des questionnaires cliniques, des images cérébrales et des données moléculaires provenant d’échantillons de sang, afin d’acquérir des connaissances sur la réponse au traitement. Plus de 150 chercheurs, cliniciens, étudiants, techniciens et employés ayant participé à cette étude attendent impatiemment les résultats.

Nouvelles études  

Il est essentiel de comprendre la réponse à divers types de traitement contre la dépression afin de cerner le traitement approprié pour le patient. C’est pourquoi CAN-BIND soutient également la recherche sur les traitements non pharmacologiques de la dépression, comme la stimulation cérébrale et la thérapie cognitivo-comportementale.

La stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTR) est une technique de stimulation cérébrale non invasive approuvée pour traiter la dépression majeure. Elle consiste à stimuler des régions précises du cerveau à l’aide d’impulsions de champ magnétique. Appliquées à répétition, ces impulsions peuvent renforcer ou affaiblir les liens entre les neurones, nommés synapses. Les changements durables au niveau des connexions neurales peuvent entraîner des changements réels de l’activité cérébrale en inversant les motifs anormaux associés à la dépression. Une nouvelle étude menée par les Drs Daniel Blumberger, Jonathan Downar, Jeff Daskalakis et Fidel Vila-Rodriguez se penche sur une variation du traitement par stimulation cérébrale pouvant être prodiguée par courtes poussées de trois minutes. Si ce type de traitement est efficace pour traiter la dépression chez quelques personnes, il réduirait les effets secondaires et le temps de traitement, en plus d’augmenter la capacité de traitement.

Une autre étude menée par les Drs Rudolf Uher et Lena Quilty se penchera sur l’utilisation de la thérapie cognitivo-comportementale pour traiter la dépression. Cette thérapie consiste en une forme de psychothérapie centrée sur les problèmes et orientée sur l’action qui vise à altérer les motifs de pensée négative en modifiant le comportement.

Prévenir le suicide

Le programme CAN-BIND a organisé un événement en lien avec la Journée internationale de la prévention du suicide qui mettait en vedette une performance spéciale de The Ties That Bind, créé et interprété par James Ince. Ce spectacle a exploré les perceptions sociales de la dépression et du suicide en racontant une histoire personnelle de survie à la maladie mentale. Une réception commémorative et une période de questions et réponses a suivi le spectacle, qui a attiré plus de 80 spectateurs et reçu un très bon accueil.

Dans le cadre d’une autre nouvelle étude, les chercheurs de CAN-BIND tentent de cerner les facteurs de risque biologiques et comportementaux du suicide chez les personnes dépressives. Cette étude aidera les chercheurs à déterminer ce qui peut prédire les tentatives de suicide et à trouver de nouvelles interventions possibles.

Renforcer la communauté  

En septembre, CAN-BIND et l’IOC ont organisé l’événement communautaire « Strengthening our Voice » en partenariat avec la Whitefish River First Nation (WFRFN). L’objectif principal consistait à discuter avec les enfants, les jeunes et les parents au sujet de la prise en charge de soi, de la santé et du bien-être en utilisant des moyens culturellement appropriés. L’événement a engagé la participation de la communauté dans des séances sur le renforcement de l’estime de soi et de la résilience; la gestion des relations à la maison et à l’école; les avantages d’un mode de vie sain et actif; et les ressources de soutien offertes par la communauté, y compris la guérison spirituelle. Les équipes de CAN-BIND et de l’IOC ont travaillé étroitement avec l’équipe de santé de la WFRFN afin de proposer un éventail d’activités interactives, notamment de l’enseignement culturel, des ateliers artistiques, ainsi que des activités sportives comme le frisbee ultime et le jujitsu. Ces activités ont contribué au renforcement des relations au sein de la communauté et soutenu un environnement propice au travail d’équipe et à la confiance. Le programme CAN-BIND est reconnaissant envers la WFRFN de lui avoir donné l’occasion de travailler avec elle dans le but de partager et d’apprendre sur la santé et le bien-être.

POND

Nouvelles découvertes

Les chercheurs du POND ont publié un article dans l’American Journal of Psychiatry qui présentait, pour la première fois, le travail du programme sur l’imagerie par résonance magnétique (IRM) dans plusieurs troubles. La recherche démontre que les enfants souffrant d’autisme et de TDAH ont plus de problèmes au niveau de la matière blanche que les enfants atteints de troubles obsessionnels compulsifs. Cette découverte démontre le potentiel croissant de l’utilisation des techniques telles que l’imagerie cérébrale pour diagnostiquer les troubles cérébraux et même prédire les traitements appropriés.

Partager la science

En juillet, le POND a organisé sa journée annuelle des sciences. Plus de 100 chercheurs participant à POND se sont rassemblés afin de discuter de la recherche future au sein du programme et de la planifier. Au cours de l’automne, le POND a organisé sa journée familiale annuelle, qui a attiré plus de 250 parents et membres de famille participant au programme de recherche. Les chercheurs du programme ont eu l’occasion de partager leurs plus récentes découvertes tandis que les parents leur ont donné leurs commentaires. Les membres du comité des patients du POND ont également partagé leurs expériences professionnelles en tant que fournisseurs de soins de santé et participants de recherche. Si vous n’avez pu assister à cet événement, vous pouvez visionner des enregistrements vidéo ici.

En septembre, l’IOC a organisé la discussion publique Autism—Different Thinking About Those Who Think Differently. Dr Evdokia Anagnostou, chercheur principal du programme POND, a partagé une partie de sa recherche révolutionnaire qui vise à trouver de meilleurs traitements et thérapies pour les personnes vivant avec l’autisme et d’autres troubles de neurodéveloppement. Mike Lake, membre du Parlement et défenseur de la cause de l’autisme, a expliqué comment nous pouvons tous créer un monde où les forces et les capacités de son fils – et celles de millions d’autres personnes – peuvent être cultivées. André Picard, journaliste spécialisé en santé publique pour le Globe and Mail, a modéré la discussion, qui a attiré un public de plus de 600 personnes. Vous pouvez visionner la vidéo complète ici.

 

Partager

Publications similaires