Votre cerveau change toujours. Il ne cesse pas de traiter l’information provenant de votre corps et d’interpréter le monde qui vous entoure. Et pendant qu’il s’affaire à cette tâche, il change. En fait, il changera constamment au cours de votre vie. Des modifications se produisent lorsque vous acquérez une nouvelle habileté ou que vous oubliez un vieux souvenir. La neurogenèse, ou la création de nouvelles cellules cérébrales, est le principal moteur de ce changement : les cellules naissent puis se différencient pour devenir un type de neurone précis, elles migrent ensuite vers leur destination du cerveau et finissent par s’intégrer dans un réseau nouveau ou existant. À titre de nouveau président et directeur scientifique de l’Institut ontarien du cerveau, je crois qu’il s’agit d’une excellente façon de me présenter.

Je suis né et j’ai étudié au Canada. Je détiens un doctorat en médecine de l’université de Calgary, puis j’ai complété ma formation clinique en neurologie à l’Institut neurologique de Montréal. Ensuite, je me suis « différencié » avec une formation postdoctorale en biologie tumorale et moléculaire de l’Institut Ludwig de recherche sur le cancer de Montréal et de l’université de Californie à San Diego située à La Jolla. J’ai « migré » à Detroit pour diriger le programme sur les tumeurs cérébrales de l’hôpital Henry Ford et j’ai établi le Hermelin Brain Tumor Center, qui est devenu un leader en matière de compréhension de la génétique des tumeurs cérébrales et de développement de traitements pour les tumeurs.

Tout au long de ma carrière de neurologue et de chercheur, j’ai vu de mes propres yeux les avantages de l’approche collaborative en matière scientifique qui préconise l’inclusion des patients et de l’industrie dans le processus. Cette approche de recherche est au cœur de l’IOC et c’est pourquoi je suis enthousiaste « d’intégrer » le rôle de président et directeur scientifique. Je me considère chanceux de m’inspirer de la vision articulée par le Dr Donald Stuss et M. Joseph Rotman, respectivement président et directeur scientifique fondateur et président fondateur du conseil d’administration. Avec l’IOC, je suis heureux de poursuivre sur cette voie et de faire progresser des recherches qui engendreront de meilleurs traitements et amélioreront la qualité de vie de près d’un million d’Ontariens souffrant d’un trouble cérébral.

Nous commençons déjà à constater l’impact de l’approche collaborative en matière de recherche et d’innovation cérébrales sur la recherche, l’économie et la santé.

La collaboration directe entre les chercheurs est un exemple de cet impact. Voyez ce qu’ont en commun deux chercheurs – un qui étudie le cerveau vieillissant et un qui étudie les enfants prématurés – et comment ils collaborent tout en se penchant sur des troubles cérébraux différents aux deux extrémités opposées d’une vie. Vous pouvez également lire les mises à jour sur les recherches de nos cinq programmes de découverte intégrée.

Le partage des données est un autre exemple. L’IOC a mis sur pied un système permettant aux chercheurs de partager des données et de collaborer afin de mieux comprendre les causes et les mécanismes des troubles cérébraux. Brain-CODE, la plateforme informatique et analytique de l’IOC, consiste en une base de données de recherche, et cette ressource est précieuse pour les spécialistes à l’intérieur et à l’extérieur du réseau. Lisez au sujet d’un nouveau partenariat entre l’IOC et le National Institute of Health qui fera progresser la recherche sur l’autisme en permettant aux scientifiques canadiens et américains de coupler des données.

La recherche cérébrale est au cœur de l’IOC, et notre travail consiste également à l’aider à passer à l’étape suivante afin qu’elle profite à l’économie et à la santé. Apprenez comment l’IOC a aidé une jeune entreprise à surmonter les obstacles et à intégrer la grappe des neurotechnologies de l’Ontario. Vous pouvez également lire sur le processus d’application des connaissances et d’utilisation des preuves de l’IOC pour améliorer la santé cérébrale.

Comme « nouveau neurone » du réseau, je dois dire qu’il est incroyable de constater tout ce que l’IOC et ses partenaires ont accompli. Je me sens privilégié de partager ces mises à jour avec vous et je vous invite à suivre nos progrès et à partager vos commentaires sur notre blogue ou dans les médias sociaux.

Merci à tous de votre intérêt et soutien continus envers l’IOC.

Meilleures salutations,

Tom Mikkelsen, MD, FRCPC

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