L’Ontario possède l’une des plus fortes concentrations de chercheurs sur le cerveau dans le monde. Mais les chercheurs de cette communauté travaillaient généralement de manière isolée et n’avaient pas tendance à partager des idées ou des données. Les programmes de découverte intégrée de l’Institut ontarien du cerveau (IOC) ont changé cette situation et réuni de grands groupes de chercheurs pour mieux comprendre et traiter les troubles cérébraux. Cette approche collaborative a mené à l’idée de normaliser les données et de les héberger dans un espace commun où elles sont organisées, analysées et partagées. Cela fait en sorte que les données sont recueillies de la même manière, ce qui facilite le partage et accroît le rythme des découvertes.
Pour combler cette lacune, l’IOC a créé Brain-CODE. Brain-CODE est une base de données de pointe conçue pour stoker, gérer et analyser plusieurs types de données différents.
En 2017, l’IOC a annoncé sa première publication de données ouvertes. Les données proviennent d’un projet dirigé par le Dr Jason Lerch au Hospital for Sick Children (SickKids) dans le cadre d’une collaboration avec plusieurs chercheurs nationaux et internationaux. Les données comprennent des images par résonance magnétique (RM) en haute résolution de plus de 90 modèles génétiques d’autisme chez la souris.
« Le fait de rendre cet ensemble de données public et ouvert permettra aux chercheurs du monde entier de poser de nouvelles questions sur la manière dont les fondements génétiques de l’autisme entraînent des modifications des réseaux cérébraux, proposant certainement des questions, et des réponses, auxquelles nous n’avons pas encore pensé », a déclaré le Dr Jason Lerch, scientifique principal à l’hôpital SickKids. Cette publication de données est la première de nombreuses à venir, car l’IOC vise à rendre toutes ses données de recherche accessibles à l’avenir.