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La série de discussions publiques 2023-2024 de l’IOC, Les bases de la santé du cerveau, s’est conclue par une discussion intéressante et pertinente intitulée « Manger et jouer pour la santé du cerveau », laquelle s’est tenue le mardi 26 mars 2024. Pendant cette conférence, on s’est penché sur les façons simples, mais profondes, de soutenir le fonctionnement du cerveau dans la vie de tous les jours. On a mis l’accent sur le rôle crucial de la communauté, de la nourriture et des liens sociaux qui, ensemble, nourrissent à la fois le corps, le mental et l’esprit.

L’événement a débuté par le discours d’ouverture de Susan Fitzpatrick, ancienne membre du conseil d’administration, qui nous a rappelé que l’alimentation du cerveau va au-delà de la simple nourriture; elle comprend une approche holistique qui inclut des éléments émotionnels et sociaux. « Nourrir notre corps et notre psyché n’est pas un luxe, c’est un besoin fondamental et essentiel. »

La table ronde a réuni d’éminents experts et expertes qui ont partagé des points de vue inestimables :

La Dre Guylaine Ferland, professeure en nutrition à l’Université de Montréal et membre du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement a fait part de ses réflexions sur la nutrition saine pour le cerveau et sur l’aspect social des expériences culinaires. Elle a par ailleurs insisté pour déboulonner cette idée fausse qui circule au sujet des fruits et légumes congelés en affirmant que « les fruits et légumes congelés ont pratiquement la même valeur nutritive que les fruits et légumes frais ». Guylaine s’est également penchée sur le développement du guide des aliments sains pour le cerveau, en y intégrant les principes du régime méditerranéen et du régime alimentaire DASH . Elle a en outre souligné l’importance des interactions communautaires et sociales pour favoriser une relation saine avec la nourriture et un bien-être général. L’expertise de Guylaine a permis de comprendre en profondeur l’incidence des choix alimentaires sur le bien-être cognitif, de même que le rôle des expériences culinaires sociales dans l’amélioration de l’appétit chez les personnes âgées.

Shae London, directrice générale du Stop Community Food Centre, a apporté un point de vue unique, façonné par ses expériences personnelles. Ayant grandi dans des circonstances difficiles, elle comprend à quel point des difficultés financières peuvent avoir des répercussions importantes sur l’accès aux aliments et sur le bien-être. Elle a beaucoup parlé de la mission de The Stop, qui consiste à lutter contre la faim et à soutenir le bien-être holistique au moyen de divers programmes et de possibilités de bénévolat. Dans son exposé, Shae a souligné l’importance de reconnaître d’une part l’alimentation comme un droit humain fondamental, et d’autre part le pouvoir transformateur du soutien communautaire pour surmonter l’insécurité alimentaire.

« Nous ne faisons pas que nourrir les gens qui ont faim, nous nourrissons aussi les espoirs et les rêves de toute la communauté. »

Shae London, directrice générale de l’organisme Stop Community Food Centre

David Wolfman, chef cuisinier, professeur d’art culinaire au George Brown College et producteur exécutif et animateur de la populaire émission de télévision Cooking with the Wolfman™, a fait part de ses réflexions sur la durabilité alimentaire et sur les pratiques culinaires responsables. Son propos a porté sur l’importance d’utiliser les ingrédients efficacement pour réduire au minimum les déchets. « En tant que cuisinier, je me demande ce que j’ai sous la main pour cuisiner. La nourriture coûte cher et nous ne devons pas la gaspiller », s’est-il exprimé. David a souligné la nécessité d’adopter une approche équilibrée en cuisine, qui respecte les ressources alimentaires et qui favorise la durabilité. Ses origines autochtones ont également ajouté une perspective culturelle à la discussion, ce qui a permis de faire ressortir le lien entre l’alimentation, la culture et la gestion de l’environnement.

Animé par Farah Qaiser, chercheuse en génomique et communicatrice scientifique, le panel a exploré les thèmes liés au renforcement de la communauté, à l’inclusion sociale et au pouvoir transformateur de partager des repas. L’habileté de Farah à créer des passerelles entre les connaissances scientifiques et la participation du public a permis d’approfondir la conversation et de faire des liens entre l’alimentation, la santé et le bien-être social.

La discussion « Mangez et jouez pour la santé du cerveau » a permis de partager des conseils pratiques pour favoriser une alimentation saine pour le cerveau tout en respectant un budget. Elle a aussi mis en lumière les bienfaits profonds des expériences culinaires communautaires sur la résilience, les liens et le bien-être holistique.

Ces idées partagées pendant cet événement continuent d’alimenter nos réflexions. Continuons à nourrir notre corps, notre esprit et nos communautés en prenant conscience que la nourriture ne fait pas qu’assurer notre subsistance; c’est une célébration de la vie et du vivre ensemble.

Restez à l’affût pour d’autres discussions inspirantes et d’autres renseignements sur les initiatives de l’IOC visant à promouvoir la santé et le bien-être du cerveau.

Visionner la discussion publique de l’IOC « Manger et jouer pour la santé du cerveau » sur YouTube

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