Les programmes de découverte intégrée de l’IOC rassemblent plus de 200 chercheurs et cliniciens, 35 institutions, 40 entreprises et 18 groupes de patients de l’Ontario.
Lisez leurs mises à jour et progrès qu’ils nous ont transmis.
Cerebral Palsy Integrated Discovery Network (CP-NET)
Un groupe de chercheurs éminents du CP-NET a fait de nouvelles découvertes sur les effets régénérateurs des cellules souches pluripotentes grâce à des études précliniques sur des animaux. Ces cellules ont la capacité de se transformer en différents types de cellules spécialisées, comme celles nécessaires pour la réparation des tissus cérébraux endommagés. Les chercheurs du CP-NET ont observé des résultats positifs lors d’études sur des animaux : des cellules souches pluripotentes placées à proximité des dommages cérébraux ont entraîné la croissance de nouvelles cellules cérébrales et permis de récupérer certaines fonctions perdues en raison du dommage cérébral.
Grâce au soutien de NeuroDevNet, les chercheurs du CP-NET ont fait des observations révolutionnaires sur le rôle de la génétique dans la paralysie cérébrale. Leur travail a révélé qu’environ 10 % des enfants étudiés présentaient des anormalités génétiques significatives. Une telle conclusion a des répercussions cliniques et éducatives importantes car dans le passé, la cause de la paralysie cérébrale a été attribuée aux agresseurs environnementaux. Ainsi, les chercheurs tentent de savoir si le dépistage génétique standard de la paralysie cérébrale pourrait être important, ce qui changerait dramatiquement la prestation de services diagnostics aux personnes atteintes de la maladie. Un article d’envergure détaillant ces conclusions a été publié dans Nature Communications – d’autres recherches sont en cours afin de mieux comprendre les fondements génétiques de la paralysie cérébrale.
CP-NET vient de publier une nouvelle vidéo qui explique l’importance de la recherche sur la paralysie cérébrale. Elle a été lancée lors de sa deuxième journée annuelle science et famille, qui s’est tenue lors de la journée mondiale de la paralysie cérébrale. Les activités comprenaient des présentations sur les dernières recherches de CP-NET, des séances dynamiques, ainsi que des discussions plénières inspirantes.
Pour plus d’informations sur CP-NET, visitez leur nouveau site Web.
Réseau Province of Ontario Neurodevelopmental Disorders (POND)
L’équipe du réseau POND est fière d’encourager la collaboration en contribuant au succès des jeunes chercheurs. Grâce au soutien de chercheurs chevronnés, la docteure Danielle Baribeau a reçu le prix Robinson Cunningham de l’American Academy of Child and Adolescent Psychiatry qui récompense le résident en formation ayant rédigé le meilleur article de l’année au sujet de la psychiatrie des enfants.
Les résultats intéressants récemment publiés dans Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry s’appuyaient sur la diversité du réseau de patients de POND afin d’examiner les différences et les similitudes dans le traitement de l’information sociale provenant des expressions oculaires chez les enfants atteints de différents troubles de neurodéveloppement. Il a été démontré que ceux qui souffrent de troubles du spectre de l’autisme et du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité reconnaissaient difficilement les émotions, particulièrement celles qui sont positives comme la joie, l’enthousiasme et l’enjouement. Toutefois, les enfants atteints de troubles obsessivo-compulsifs ont obtenu de meilleurs résultats que les enfants dont le développement est normal. Fait intéressant, les pointages se chevauchaient parmi les groupes différents et avaient une corrélation avec des éléments tels que les aptitudes de communication et l’hyperactivité, démontrant ainsi que l’aptitude à comprendre l’information sociale peut varier au sein des troubles de neurodéveloppement, et cette aptitude peut être affectée par d’autres symptômes, caractéristiques et aptitudes. Ces découvertes pourraient entraîner l’usage et l’adaptation plus répandus des thérapies et des interventions d’un trouble à l’autre.
L’équipe du réseau POND tient également à féliciter :
· Dre Margot Taylor, Dre Elizabeth Pang, Dre Mary-Lou Smith et Dre Evdokia Anagnostou, qui ont obtenu une bourse des IRSC afin d’étudier la compréhension des pensées et des émotions à l’aide des techniques d’imagerie cérébrale.
· Dr Jason Lerch, qui a obtenu une bourse du Gouvernement du Canada, en partenariat avec Brain Canada et d’autres bailleurs de fonds privés, afin de faire l’essai de nouveaux médicaments pour le traitement de tout le spectre de l’autisme.
· Dre Jessica Brian et Dr Alvin Loh, qui ont obtenu une bourse d’Autism Speaks pour améliorer les soins médicaux pour les troubles reliés au spectre de l’autisme et participer au développement de traitements nouveaux et efficaces.
Pour plus d’informations sur le réseau POND, suivez @PONDNetwork sur Twitter.
Ontario Neurodegenerative Disease Research Initiative (ONDRI)
Le Dr Michael Strong, chercheur principal de l’ONDRI, a présidé en juin dernier l’atelier international annuel de recherche sur la démence frontotemporale reliée à la SLA qui avait lieu à London, en Ontario. Des membres de l’ONDRI ont assisté à cet événement, et comme l’atelier annuel de l’ONDRI, l’événement a permis à des cliniciens et des chercheurs d’un vaste éventail de disciplines d’explorer le chevauchement entre les deux troubles de façon hautement interactive. L’équipe de l’ONDRI est enthousiaste de constater que ces ateliers ont débouché sur plusieurs collaborations, manuels et critères de consensus international.
L’équipe de l’ONDRI tient à féliciter la Dre Sandra Black, cochercheuse principale sur l’Alzheimer et les troubles cognitifs légers de l’ONDRI, pour avoir reçu l’Ordre du Canada, qui récompense la contribution à la nation et les réalisations. Lire l’article.
L’ONDRI aura bientôt atteint la moitié de son objectif de recrutement de participants aux recherches. Les données sont en cours d’ajout dans la plate-forme Brain-CODE. Leur analyse a débuté, et les tendances intrigantes constatées seront partagées lors de la publication des rapports de recherche.
En juillet, le rapport annuel 2014-2015 de l’ONDRI a été publié. Il présente un aperçu complet des réussites de l’ONDRI entre avril 2014 et mars 2015. Lisez le rapport en ligne pour connaître ses activités, sa situation financière et son recrutement de participants.
Pour plus d’informations au sujet de l’ONDRI, regardez leur chaîne YouTube et suivez @ONDRISTUDY sur Twitter.
Canadian Biomarker Integration Network for Depression (CAN-BIND)
Habituellement, la recherche médicale cherche à prendre les découvertes du laboratoire pour les appliquer dans un environnement clinique, mais le savoir peut également voyager en sens inverse. La première réunion sur la « translation inverse » de CAN-BIND a rassemblé des chercheurs cliniques et précliniques. La translation inverse présente énormément de potentiel pour faire progresser les traitements médicaux, y compris celui de la dépression. Ce moyen de recherche permet d’étudier dans un laboratoire les résultats des essais cliniques sur des humains. La combinaison pertinente des renseignements cliniques et précliniques peut éventuellement aider à déterminer des questions de recherche valides et contribuer à la conception des futurs essais cliniques.
À titre de partenaire de l’industrie du programme CAN-BIND, H. Lundbeck A/S a fait don d’échantillons biologiques provenant de son programme d’essais cliniques afin de permettre à l’équipe du programme moléculaire de CAN-BIND d’effectuer du travail de recherche avant d’analyser les échantillons recueillis dans le cadre du programme CAN-BIND. Les résultats intéressants de l’analyse des échantillons de Lundbeck seront testés sur les échantillons de CAN-BIND. Une fois répliqués et validés, ces marqueurs pourront être transférés à l’essai clinique afin d’aider à administrer le bon traitement au bon patient. L’équipe du programme moléculaire de CAN-BIND a présenté un colloque lors de la 38e réunion annuelle du Canadian College of Neuropsychopharmacology (CCNP) qui se tenait à Ottawa en juin. Ceci était le premier colloque de l’équipe sur les données – une réussite majeure. De plus amples informations sur la présentation se trouvent ici.
CAN-BIND tient à féliciter :
· Dre Kate Harkness, qui a obtenu une bourse de la Fondation ontarienne de la santé mentale dans le cadre du Programme d’excellence en recherche en psychiatrie afin d’étudier la sensibilité au stress et la réponse à la récompense dans la dépression majeure.
· Dr Gustavo Turecki, qui a obtenu une bourse de Pfizer Canada dans le cadre du Programme d’excellence en recherche en psychiatrie afin d’étudier les prédicteurs de la réponse aux antidépresseurs.
CAN-BIND continue d’organiser des événements éducatifs publics gratuits en collaboration avec Mood Disorders Association of Ontario. Ils présentent souvent un chercheur de CAN-BIND qui discute des nouvelles recherches sur la dépression et un représentant des patients qui partage ses observations sur son expérience vécue. Le programme organisera bientôt des événements éducatifs publics à Vancouver, Colombie-Britannique.
Pour plus d’informations sur le programme CAN-BIND, lisez l’article récent de Knowledge Translation Media. Pour rester à l’affût des événements reliés au programme, suivez CAN-BIND surTwitter, Facebook et YouTube.
Programme de recherche sur l’épilepsie de l’Institut ontarien du cerveau (EpLink)
Chez certaines personnes épileptiques, les médicaments sont inefficaces pour contrôler les crises. Ceci pousse les chercheurs à trouver d’autres façons d’arrêter l’épilepsie. Une étude récente des chercheurs d’EpLink a démontré que la stimulation cérébrale était efficace pour réduire et même arrêter le développement de l’épilepsie sur un modèle animal. Les chercheurs y sont parvenus en surveillant les modifications de l’activité cérébrale avec des électrodes implantées. Lorsqu’une crise d’épilepsie était sur le point de commencer, une brève stimulation électrique de basse fréquence était appliquée à un endroit particulier du cerveau. Ceci pouvait arrêter les crises d’épilepsie avant qu’elles ne commencent. Cette découverte est emballante, car une technique semblable pourrait être utilisée sur les humains afin de prédire et traiter les crises, particulièrement chez les personnes ne répondant pas aux médicaments antiépileptiques. Une étude clinique est en cours de planification.
Depuis longtemps, des études sont effectuées sur le cannabis en tant que traitement antiépileptique potentiel. Au fil des ans, les études ont donné des résultats mitigés, mais il est maintenant clair que certains composants retrouvés dans le cannabis sont « proconvulsivants » (provoquent les crises) tandis que d’autres sont « anticonvulsivants » (empêchent les crises). L’un des composants anticonvulsivants est le cannabidiol (CBD). Les cultivateurs produisent maintenant des variétés de cannabis faibles en tétrahydrocannabinol (THC) et élevées en CBD. Contrairement au THC, le CBD ne provoque pas d’euphorie lorsqu’il est administré. L’extrait de CBD est reconnu comme inoffensif pour les humains, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer son efficacité dans le contrôle de l’épilepsie, et les études cliniques sont le seul moyen d’y parvenir. EpLink a récemment établi un partenariat avec Epilepsy Toronto afin d’organiser un forum sur le cannabidiol en tant que traitement de l’épilepsie. La vidéo sera publiée sur YouTube sous peu.
EpLink a actualisé son site Web et augmenté sa présence sur les médias sociaux. Cliquez ici pour visiter le nouveau site et suivez @EpLinkON sur Twitter.